
Retrouver les paradis perdus
Le vent d’hiver souffle en avril.
Il n’y a plus d’horloge, plus de clocher, dans le square les arbres sont couchés.
Les lumières bleues dansent sur les terrasses et les étangs reflètent leur lumière.
Mais le jour ne vient pas, ça me fait peur.
Rejoue-moi ce vieux mélodrame, tes longs couplets à fendre l'âme,
Reviens frapper tes poings aux portes de la nuit, verser sans bruit tous les pleurs de mon dépit.
Il ne faut pas pleurer, je pars mais je reviendrai, disais-tu.
Mais le courant t'emporte, j'ai beau te serrer fort, la vie s'acharne encore.
D’une larme amère qui serait tombée dans la mer,
Je t’enferme au fond de mon cœur avec ces violons qui pleurent.
Ce n’était pas pour la vie, il faudra qu’on s’y fasse
De l’aube à la fin des jours, je t’aime et je t’aimerai toujours.
Aujourd’hui, les mots ne sont plus bleus.
Ils sont d’une tristesse infinie.
En hommage au grand auteur-compositeur-chanteur. Composé avec les mots de Christophe.
LCredits : photo on francetvinfo.fr/

6000 signes espaces compris (N°1)

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Un commentaire
Flore
Bravo pour ce beau texte rempli de poésie qui nous emmène dans un ailleurs à la manière de Christophe. Des fans de toujours. F/H